Cet article a été traduit automatiquement de sa langue d’origine – le portugais.
En 2006, je parlais au téléphone avec Serge Hochar, propriétaire de l’emblématique vignoble libanais Château Musar, lorsque je lui ai demandé d’où il appelait. Il m’a répondu : « Les îles Galápagos ». Intrigué et surpris, je lui ai demandé ce qu’il faisait là. Il m’a répondu qu’il était en route pour l’Antarctique. Je lui ai demandé pourquoi ? Il a répondu : « parce que mon vin a déjà été là et que je ne veux pas que mon vin aille dans un endroit où je ne suis pas allé ». Cette réponse pourrait trouver un écho chez de nombreux expéditeurs de vin de Porto, mais l’histoire de cette affaire est la suivante : une de mes connaissances m’a demandé de vendre une bouteille de Château Musar 1967 pour qu’il l’emmène avec lui à Port Lockroy, en Antarctique, où il l’ouvrirait le 1er janvier pour célébrer la nouvelle année 2005. C’est ce qu’il a fait et il m’a rendu la bouteille scellée avec du ruban adhésif orange, remplie de glace arctique qu’il avait raclée sur un glacier. Elle était d’ailleurs beaucoup plus lourde qu’une bouteille remplie d’eau normale. Hélas, la plupart des expéditeurs de Porto n’ont pas atteint ce degré d’aventure, mais certains passionnés de Porto s’en sont approchés.
Le comte Gelasio Gaetani D’Aragona di Lovatelli, bien qu’il ne soit pas encore Confrade au moment où nous écrivons ces lignes, n’est pas étranger à la notion d’aventure et à la philosophie selon laquelle tout temps passé sans boire de Porto est du temps perdu. Le plus grand de tous les grands d’Italie est aussi passionné de Porto que vous et moi. Je l’ai rencontré pour la première fois en 1987, après mon récent déménagement à Sausalito, près de San Francisco. Cet aristocrate aux longs cheveux, dont la famille a jadis possédé les plus grands palais de Rome et compte deux papes parents de sang, était déjà un ami de mon père, le regretté Confrade Michael Broadbent. Gelasio m’a demandé s’il pouvait me rendre visite et me déclarer son amour pour le porto sur son chemin vers Sacramento où il allait faire du parachutisme pour le week-end. Bien sûr, intrigué, je l’ai accueilli et nous sommes rapidement devenus amis. La discussion a débouché sur le véritable motif, un objectif passionné de sa liste de choses à faire avant de mourir, à savoir boire du Porto en faisant une chute libre de plusieurs milliers de mètres sur la planète Terre.
Les plans ont été élaborés très rapidement. Le temps que prend une chute libre vers la terre n’est pas assez long pour décanter un vin, et je suis trop attaché à mes carafes en cristal. En fait, il n’était même pas réaliste d’avoir un verre à Porto approprié, car le risque de casse était très grand. Le frère de Gelasio était récemment mort en sautant en parachute, il ne se souciait peut-être pas autant que moi de mes verres à Porto. Quoi qu’il en soit, un bon Porto tawny semblait être la solution idéale et j’ai pris une bouteille de Dow’s 1964 Reserve qui se trouvait en abondance dans ma cave. Je travaillais pour la famille Symington à l’époque.
Heureusement, la bouteille avait un bouchon de liège qui ne nécessitait rien d’autre que les dents de Gelasio pour l’ouvrir. Il a emporté avec lui un verre en plastique qu’il a pu jeter en l’air en toute sécurité pour éviter de le laver sur le sol. La litière n’a jamais été retrouvée mais personne ne l’a jamais cherchée. Comme on peut le voir sur une série de photographies, le comte parachutiste a bel et bien ouvert une bouteille au milieu de la chute, s’est versé un verre et l’a bu avant de jeter le verre et de remettre la bouteille dans sa combinaison.
S’agirait-il d’un défi lancé à tous les amateurs de Porto pour trouver le moment le plus exotique jamais vécu pour boire du Porto ? Je dirais que la barre est placée haut, la lune est la limite.
Bartholomew Broadbent